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Ce film fait partie d’une série de « croquis cinégraphiques », courtes enquêtes audiovisuelles sur des thèmes scientifiques ou d’actualité. Ces croquis prennent la forme d’essais visuels, mélanges de matières textuelles, visuelles et sonores. Ils visent une appréhension esthétiques — c’est-à-dire de connaissance sensible — des sujets concernés.
La carcasse d’un boeuf — image sanglante, choquante, mais si commune autrefois — est devenue, à l’ère industrielle, l’horreur cachée de la nourriture à la chaîne. Images masquées, portées sur le devant de la scène depuis quelques années par l’association L214. Ce croquis porte sur ces images, sur le « devenir-carcasse » de ces boeufs, tout en essayant de ne pas basculer dans l’obscène de l’image choc.
This movie is part of a series of “cinegraphic sketches”, short audiovisual enquiries on scientific themes. These sketches take the form of visual essays, mixes of quotes, sounds and visual matters, to build an aesthetic apprehension — i.e. a sensitive knowledge — of the regarded subject.
The carcass of an ox — bloody, shocking image, but once so common —became, through the industrial age, the hidden horror of the meat supply chain. Concealed images, they have been recently brought back to the spotlight by vegan associations, like L214 in France. This sketch focuses on these images, on this becoming-carcass of the ox, while trying not to fall into the merely shocking.