Folks Songs & Love Songs

Folk Songs & Love Songs is a visual concert. 24 Pieces, by different composers — from Bach to Berio through Bartok and De Falla — and as many languages , are transcribed and played by Les Tritons Réunis. For each piece, I created a cinegraphic piece, a piece I will be playing live.

Video sequences are prepared in advance and their interpretation consists of playing with the video speed, brightness or saturation, as well as more complex image distortion effects or manual pixel movement in the image.

These cinematic pieces are inspired by the different musical pieces and their evocations, trying to place themselves at the exact intersection of abstract and figurative: sufficiently concrete so that something can be recognized permanently, but also sufficiently abstract for what is recognized to become one’s own projections.

These work that part of of what I call “cinegraphies”, referring to the name of cinema before it became it went talking, during an era when films could equally be qualified as ‘visual symphony’ or ‘mechanical ballet’.

The premiere will take place on the 8th of February, in Noyon (France).

[FR]

Le programme Folks Songs et Love Songs est un concert imagé. 24 pièces, de différents compositeurs — de Bach à Berio en passant par Bartok ou De Falla — et autant de langues, transcrits et joués par Les Tritons Réunis. Chaque partition musicale est accompagnée d’une partition visuelle, interprétée et projetée en direct par le cinégraphiste Leyokki.

Certaines séquences sont préparées en avance, et leur interprétation consiste à jouer, par exemple, sur la vitesse de lecture de ces vidéos, leur luminosité ou leur saturation, ou encore sur des effets plus complexes de distorsion de l’image ou de déplacement manuel des pixels de l’image.

Ces pièces cinégraphiques s’inspirent des différentes pièces musicales, de leurs évocations, en essayant de se placer à l’exacte intersection de l’abstrait et du figuratif : suffisamment figuratif pour que l’on ait en permanence la sensation d’avoir quelque chose à y reconnaître, suffisamment abstraite pour que ce que l’on reconnaisse devienne nos propres projections.

Je nomme ces pièces visuelles « cinégraphies », en référence au nom du cinéma avant qu’il devienne parlant, à un âge où les films pouvaient être aussi bien qualifiés de « symphonie visuelle » que de « ballet mécanique ».

La première aura lieu à Noyon, le 8 février 2024.