Ode à la fin du monde est une vidéo parasitaire. Elle est construite en temps réel et se nourrit d’images d’autres organismes, appartenant de quatre sources distinctes : planctons, vers de terre, abeilles, spiruline.
Trois de ces organismes portent en eux la trace des luttes écologiques, témoins de la pollution des océans (planctons), des sols (vers de terre), ou dans les airs (abeilles).
La vidéo mêle, au gré de son algorithme, les images de ces êtres vivants. Le croisement est produit par le biais d’une synthèse de systèmes de reconnaissance visuelle et d’automates cellulaires, dont les couleurs sont définies en fonction de la température extérieure.
Se dessine ainsi, entre constellations et traits cabalistiques, une ode visuelle, biotope symbolique dans lequel s’entrecroise la mise en commun des questions écologiques.